Les premiers « agriculteurs-éleveurs » nous ont laissé de nombreux vestiges archéologiques importants et diversifiés.
Des habitats de hauteur avec d’importants remparts en pierres sèches :
Mont-Vaudois, Champey, Corcelles, Désandans, Grammont… Dans le Nord de la Franche-Comté et dans le Sud de l’Alsace, plus de trente camps de hauteur ont été découverts. Le camp du Mont-Vaudois, altitude 544 mètres, a été entièrement détruit en 1876 par la construction d’un fort militaire. De type escarpement encerclé, il était l’un des plus grand de notre région avec une surface au sol de plus de trois hectares et un rempart des 390 mètres de longueur.
Camp de hauteur du Mont-Vaudois (D'après De la Noé, 1887)
Des habitats en grotte :
Les fouilles archéologiques menées dans la grotte de Baume de Gonvillars, ont montré que la base du porche avait été occupée du Néolithique ancien jusqu’au Bronze final.
Des habitats de plein air : Autour d’Héricourt, une vingtaine de gisements (connus par des ramassages de surface) ont été répertoriés. Le gisement du « Chène-sec », au nord-est de la ville, a livré une trentaine de lames de haches polies en pélite-quartz.
Des monuments funéraires :
Le dolmen de Brévilliers, situé dans les bois des Issières, au sud-est du village, est un monument mégalithique exceptionnel. L’ensemble des dalles du coffre, protégé par une structure en bois, est accessible au public.
La grotte sépulcrale de Cravanche, découvert fortuitement à la suite de tirs de mines, a été aménagée au Néolithique moyen en une vaste nécropole. Elle a livré quarante deux sépultures et un mobilier funéraire abondant.
Le Musée Minal d’Héricourt assure la protection et la conservation des vestiges archéologiques provenant de notre région.
Texte rédigé par Jean Sainty.
Pour compléter vos connaissances vous pouvez vous reporter au livre « Préhistoire d’Héricourt et de sa région » de Jean Sainty.