Comme toutes les villes féodales, Héricourt avait des armoiries. Héricourt portait " D'argent à la potence ou Thau - de gueules, au chef de gueules, chargée d'une balance d'or ".

Ce sont les termes de blason d'une vieille chronique du XVIème siècle. Le ministre de l'église d' Héricourt, Charles du Vernoy - ainsi écrit-il son nom - les a reproduits au frontispice de son ouvrage : " Trois sermons prononcés en l'église d' Héricourt sur les Armes de la Ville en 1655 ".

T la lettre Thau ou la Potence, la dernière de l'alphabet des Hébreux et la première de leur Thora ou de leur loi " était la marque de ceux qui avaient une exacte science et pratique de la loy ".

Cette marque Thau ou Potence peut être regardée comme une menace faite aux inférieurs et sujets. Lorsqu'ils manquent au devoir de l'obéissance, ils voient la Croix et la Potence : mais aussi s'ils rendent l'obéissance à ceux qui sont au dessus d'eux, ils voient la Balance du Magistrat qui sait reconnaître et récompenser les bons " (Charles du Vernoy).